Miyu Productions affiche une présence sans précédent au festival international du film d’animation d’Annecy.
A PROPOS DE MIYU
Créée en Mai 2009 par Emmanuel-Alain Raynal, rejoint en 2015 par Pierre Baussaron, Miyu Productions est une société de production audiovisuelle spécialisée en animation qui produit des courts-métrages et documentaires, séries et de longs-métrages. Depuis sa création, la société porte une ligne éditoriale exigeante sur les projets qu’elle développe, privilégiant avant tout des projets fortement engagés artistiquement. Miyu Productions a ainsi construit au fil des années l’image d’un studio d’animation exigeant par sa ligne artistique et son engagement, particulièrement par ses productions de courts-métrages d’animation, dont plusieurs ont été reconnus et primés dans les plus grands festivals (Cannes, Berlin, Locarno, Venise, Annecy, Clermont-Ferrand …), ainsi que ses projets de longs métrages singuliers dans le paysage de la production contemporaine. La société aujourd’hui un portefeuille de dix longs métrages, vingt-cinq courts métrages et plusieurs série et unitaires audiovisuels, et dispose de 4 studios : à Paris, dans le 10ème arrondissement, à Valence, Angoulême et Arles.
9 films produits par Miyu Productions seront en compétition dans diverses sélections du festival. En complément la société présentera un long métrage aux Pitchs MIFA, et un autre long métrage en cours de production durant les sessions Work in Progress.
COMPÉTITION LONG MÉTRAGE – OFFICIELLE
Saules aveugles, femme endormie – de Pierre Földes (France, Luxembourg, Canada, Hollande) 108 minutes
Production – Cinema Defacto, Miyu Productions, Doghouse Films, micro_scope, Unité Centrale, An Original Picture, Arte France Cinéma, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, Studio Ma
Synopsis:
Un chat perdu, un crapaud géant volubile et un tsunami aident un attaché commercial sans ambition, sa femme frustrée et un comptable schizophrène à sauver Tokyo d’un tremblement de terre et à redonner un sens à leurs vies.
Première adaptation de l’œuvre de Murakami en animation, Saules Aveugles, Femme Endormie est citée par Marcel Jean, le directeur artistique du festival d’Annecy comme « sans doute le long métrage d’animation le plus att Save endu de l’année
COMPÉTITION LONG MÉTRAGE – CONTRECHAMPS
Pléthore de Nords, de Koji Yamamura (Japon, France) – 62 minutes
Production – Yamamura Animation, Miyu Productions
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis:
Ici, tout est le Nord. Voici un compte rendu des personnes que j’ai rencontrées dans le Nord. Cependant, ma mémoire est fragmentée et ne saisit absolument pas l’essentiel.
Premier long métrage du maître de l’animation indépendante japonaise Koji Yamamura, de nombreuses fois célébré pour ses courts métrages et nommé aux Oscar, Pléthore de Nords nait du traumatisme de son auteur suite au Tsunami de 2011 et explore la source invisible de l’anxiété, décrivant l’absurdité et la tristesse de l’existence humaine, entendant finalement donner aux gens un peu d’espoir pour le monde réel.
COMPÉTITION COURT MÉTRAGE – OFFICIELLE
Anxious Body, de Yoriko Mizushiri (France, Japon) – 6 minutes
Production – Miyu Productions, New Deer, Towada Art Center
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis:
Êtres vivants, objets inanimés, formes géométriques et lignes. Du contact de ces différentes entités naît une nouvelle direction.
Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2021, Anxious Body est le 4ème court métrage de Yoriko Mizushiri. Le film prolonge le travail de la réalisatrice sur les sensations, tout en proposant une création plus singulière au spectateur en l’’immergeant, de manière viscérale, dans une animation tactile et sensuelle.
Backflip, de Nikita Diakur (Allemagne, France) – 12 minutes
Production – Nikita Diakur, Miyu Productions
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis:
Tenter un salto arrière n’est pas très sûr. On peut se rompre le cou, atterrir sur la tête, mal se réceptionner sur les poignets. C’est pourquoi je laisse mon avatar apprendre le truc. Il s’entraîne sur un processeur 6-cœurs, avec l’aide d’un simulateur.
La marque de fabrique des films d’animation de Nikita Diakur, artiste russe installé en Allemagne, est la génération d’images animées par la simulation informatique et l’intelligence artificielle, laissant une grande place au hasard, à la spontanéité et aux erreurs. Pour Backflip, Nikita Diakur explore la capacité pour son avatar numérique à apprendre de lui-même grâce au Machine Learning.
Bird in the Peninsula, de Atsushi Wada (France, Japon) – 16 minutes
Production –Miyu Productions, New Deer
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis :
Des enfants dansent en musique sous la supervision de leur professeur. Une jeune fille assiste à la scène et vient perturber leur rituel.
Atsushi Wada, réalisateur de The Great Rabbit, primé à la Berlinale en 2015, est devenu un maitre de la représentation du mouvement, en se concentrant sur le toucher ainsi que sur les émotions de ses personnages. Bird in the Peninsula, primé également à la Berlinale 2022, s’attache sur les rites de passage ou d’initiation, entre l’enfance et la vie adulte, en se focalisant sur l’étrangeté, l’humour et la beauté des gens (parfois des animaux) qui les pratiquent.
Histoire pour 2 Trompettes, de Amandine Meyer (France) – 5 minutes
Production –Miyu Productions
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis :
Une fille se chamaille avec un garçon. Elle le pousse dans la rivière de ses pleurs, et entame un voyage initiatique.
Dessinatrice et plasticienne, Amandine réalise avec Histoire pour 2 Trompettes son premier court métrage d’animation, sélectionné en compétition officielle à la Berlinale 2022 où se mêlent dessins à l’aquarelle et dessins numériques. Elle y livre sous forme de conte une réflexion sur sa construction de femme, de mère et d’artiste.
Letter to a Pig, de Tal Kantor (France, Israël) – 17 minutes
Production – Miyu Productions, The Hive Studio
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis :
Le souvenir traumatisant d’un survivant de l’Holocauste transporte une jeune écolière dans un voyage intérieur.
Court métrage d’animation expérimental réalisé à l’aide de techniques mixtes, plastiques et photographiques, Letter to a Pig revient sur la sombre mémoire d’Israël vu à travers les yeux d’une jeune écolière, et s’interroge sur la construction de l’imaginaire collectif autour du traumatisme de l’Holocauste, génération après génération.
Steakhouse, de Spela Cadez (Slovénie, Allemagne, France) – 10 minutes
Production – Finta Film, Fabian&Fred, Miyu Productions
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis :
Le steak marine depuis quelques jours maintenant. La poêle est chaude. Franc a l’estomac qui gargouille. Mais les collègues de Liza lui préparent une fête d’anniversaire surprise. Rentrera-t-elle à l’heure ?
Dernier court métrage de la réalisatrice Slovène plusieurs fois acclamée pour son travail sombre sur les relations humaines, Steakhouse s’intéresse à l’intimité des personnes à l’intérieur de leurs couples, tout particulièrement les dynamiques invisibles de la violence psychologique.
COMPÉTITION FILM DE COMMANDE
Bruit Rose, de Ulysse Lefort, Martin Wiklund et Arthur Lemaître (France) – 12 minutes
Production – Miyu Productions, Viral Records
Ventes internationales – Miyu Distribution
Synopsis :
Une onde née d’un écho lointain, comme prémisse à une explosion fantastique de formes et de couleurs.
Pour venir créer l’image en écho à la musique de Pink Noise (Kim Chapiron et Marco Casanova) le trio de réalisateurs livre une interprétation symbolique et poétique de la vie qui grandit dans le ventre d’une future mère. Ils utilisent ici une technique innovante dite de « neural transfer », qui utilise l’intelligence artificielle pour créer des images inédites.
PITCH MIFA LONG METRAGE
Happy End, de Marie Amachoukeli et Vladimir Mavounia-Kouka (France) – 90 minutes
Production – Miyu Productions
Synopsis :
Et si la Mort disparaissait du jour au lendemain ? Quid alors du monde et de Bertha King, ancienne militaire de carrière, profondément suicidaire et parfaitement contrariée par la nouvelle ?
Projet porté depuis ses études à la Fémis par Marie Amachoukeli, réalisatrice consacrée par la caméra d’or à Cannes pour Party Girl, co-réalisé avec Claire Burger et Samuel Theis, Happy End est sa deuxième collaboration avec Vladimir Mavounia-Kouka après I want Pluto to be a planet again, court métrage d’animation nommé aux Cesar. Le scénario du film, est écrit par Marie Amachoukeli, en collaboration avec Jean-François Allain, auteur notamment des trois opus d’OSS 117. D’un point de départ hautement burlesque et s’inspirant graphiquement de l’esthétique cartoon des frères Fletcher, le film interroge avec un humour débridé notre rapport au vivant, qu’il s’agisse de nos motivations, de notre peur de la mort, ou de notre position au sommet de la chaine alimentaire.
WORK IN PROGRESS
Linda veut du poulet ! de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach (France, Italie) – 75 minutes
Production – Dolce Vita Films, Miyu Productions, Palosanto films
Distributeur salle : Gebeka Films
Ventes internationales – Charades
Synopsis :
Non, ce n’est pas Linda qui avait pris la bague ! Paulette se rend compte qu’elle a injustement accusé sa fille et maintenant elle ferait tout pour se faire pardonner. Elle ferait même un poulet aux poivrons, elle qui ne sait pas cuisiner. Mais comment trouver un poulet un jour de grève générale ?
Porté par Chiara Malta dont le dernier long métrage live Simple Women a été présenté à Toronto, et Sébastien Laudenbach, réalisateur du film d’animation La Jeune Fille Sans Mains sélectionné à l’Acid et primé à Annecy, Linda veut du Poulet ! est une fable contemporaine sur l’apprentissage du deuil, s’inscrivant la veine de films invoquant l’absurde comme Zazie dans le Métro ou Katia et le crocodile. Destiné à un public large à partir de 5-6 ans, le film, libre dans son approche visuelle, propose une utilisation ludique de couleurs vives, dans une ambiance drôle et burlesque.