Dans le cadre des sentiers métropolitains de GrandAngoulême, Jérémie Camus, des Ateliers Mic Mac, a réalisé un court métrage en prise de vues réelles et en animation qui s’appuie sur le patrimoine charentais pour son récit, à savoir les carrières de calcaire souterraines.

Jérémie Camus est artiste plasticien spécialisé en cinéma d’animation né en 1987 à Toulouse. Après des études artistiques à Paris, Bruxelles et à l’Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation (EMCA), il intègre la Maison des Auteurs d’Angoulême dans laquelle il co-réalise Bataille, puis développe Le passage. Ces deux courts métrages d’animation obtiennent le soutien de la Région Poitou-Charentes et du Pôle Image Magelis. Il s’essaye dans de nombreux domaines artistiques, comme la peinture avec laquelle il a exposé dans plusieurs lieux ces dernières années, le street art, ou plus récemment la création d’un Podcast, Marche ou Crée, dans lequel il interroge des artistes sur leur processus de création. Parallèlement il enseigne à plein temps le cinéma d’animation et l’image à l’Ecole d’Art de GrandAngoulême depuis 2015, et encadre des ateliers sur le cinéma d’animation dans divers établissements.

www.jeremiecamus.fr

Le pitch du film :


À travers des images de carrières souterraines en activité et des édifices en pierre de taille, se dessine la correspondance épistolaire d’un couple. L’homme, partit travailler dans une carrière de pierre calcaire, nourrit l’espoir de rapporter de quoi offrir un toit pour sa famille, tandis que la femme, restée au foyer, l’encourage tout en prenant soin des enfants et du quotidien. Parallèlement on voit l’aboutissement de ce travail de la pierre dans notre époque, et des murs peuplés de corps en mouvement, tel des fantômes de carriers. 

Sa démarche artistique :

“Mes créations, souvent composées de corps et de créatures, me permettent d’explorer des espaces libérés de la gravité, d’étaler des mondes à plat. Des sociétés, agitées et parfois nerveuses, qui paradoxalement cohabitent et interagissent. Cette distance me permet de faire émerger une forme de beauté de ce chaos. Je me sens très proche des peintures aux toiles grouillantes comme celles de Bosch, Michaux, Keith Haring ou encore Dana Schutz. Les calligraphies de Fabienne Verdier m’ont encourager à me laisse guider par la couleur, à la laisser devenir une source d’inspiration centrale.”

Mentionné dans cet article : ATELIERS MIC MAC